La présente étude met en exergue les attributs et les implications du ‘Tiers monde’ dans l’usage occidental et fait ressortir les connotations dangereuses qui impactent négativement la vie des Tiers-mondistes dans l’espace européen. Elle permet de déconstruire le mythe du paradis que les Tiers-mondistes développent dans leur milieu socioculturel et qui est la cause de leur exil et dédain de leur pays. Il est établi dans la présente étude que les tiers-mondistes peuvent se départir du mythe qui leur donne l’impression qu’ils ne sont rien et qu’ils doivent chercher à développer une identité qui cadre avec ou est valorisée par la perspective occidentale. Cette étude s’est appuyée sur l’intertextualité couplé d’un regard sociologique de la littérature et a permis de se rendre à l’évidence que le développement n’est pas que technologique ; il est aussi de la qualité des relations humaine dans le sens constamment mélioratif.