Inter-textual

Le Département d’Anglais de l’Université Alassane OUATTARA (ex. Université de Bouaké) enregistre, depuis le retour sur son site originel de Bouaké en 2012, un développement sans cesse croissant du nombre des enseignants-chercheurs. Parallèlement à cette croissance, le besoin de publication des travaux pour le concours du CAMES s’impose de plus en plus. Conscients du fait que la vie universitaire est faite d’ouverture fondée sur le principe du donner et du recevoir, ou d’échanges, les enseignants-chercheurs du Département d’Anglais de ont décidé de créer une revue appelée INTER-TEXTUAL.

INTER-TEXTUAL se veut une revue qui célèbre les échanges, la créativité, et la production, à l’image du poids à peser l’or qui en est le symbole. Les poids à peser l’or qui font partie du patrimoine économico-culturel de l’Afrique, sont la marque du dynamisme et de l’ouverture de la Côte d’Ivoire sur l’extérieur. En reproduisant ces signes, la revue INTER-TEXTUAL montre une Afrique, certes faible comparativement aux autres régions du monde, mais qui vaut son pesant d’or. Il s’agit, d’abord, de promouvoir les ambitions inter-spatiales de la revue, à la fois les espaces géographiques du monde universitaire et les espaces disciplinaires consacrés à la science et la recherche. Ensuite, comme le poids à peser l’or, INTER-TEXTUAL se définit comme une revue du discours, non pas celui du maître professant devant des disciples, mais plutôt celui de l’universitaire, du penseur et du créateur qui privilégient la confrontation d’idées dans toutes circonstances.

La revue INTER-TEXTUAL trouve aussi sa singularité dans la mise en relation des textes dans un monde où l’Anglais est devenu la langue de la matérialisation de cette rencontre et de cette ouverture sur l’extérieur. Il ne faut donc pas déduire de l’adjectif anglais « textual » un enracinement dans la langue de Shakespeare, l’Anglais étant pris ici, d’abord, comme ambition de marquer le monde actuel et habilité à traverser, au-travers des textes, toutes les frontières grâce à la science. En outre, comme on le dit, la parole s’envole, l’écrit reste. Cela signifie que les textes sont d’autant importants qu’ils seront l’héritage que chacun des contributeurs aura laissé à la postérité, celle qui anime les institutions universitaires comme celle du monde en général.